- Présentez-vous en quelques mots.
Je suis diplômé du Master Grande École de l’IÉSEG depuis 2017. Mon parcours au sein de l’École a été le suivant. J’ai d’abord intégré l’IÉSEG en troisième année. L’année d’après, durant ma première année de Master, j’ai eu la chance d’effectuer un échange d’un semestre à Québec, plus précisément à l’Université Laval. J’en garde d’excellents souvenirs. Je suis ensuite revenu à Lille pour poursuivre mon Master à l’IÉSEG, pour lequel j’avais choisi l’option « Corporate Finance ».
Parallèlement à mon cursus à l’IÉSEG, j’ai démarré des études de droit à distance à la Sorbonne via le CAVEJ.
C’est pourquoi, j’ai effectué mon dernier stage au sein d’une étude d’Administrateur Judiciaire. Ce dernier est un professionnel du droit, mais également de l’économie et de la finance d’entreprise, qui intervient sur désignation d’un tribunal lorsqu’une entreprise rencontre des difficultés, notamment économiques et financières.
- Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’IÉSEG ? Une anecdote qui vous a marqué pendant vos études ?
De l’environnement de l’École jusqu’aux cours, je ne garde que de bons souvenirs. J’ai trouvé à l’IÉSEG un cadre assez inédit, à la fois paisible et exigeant. Je dirais que la qualité de l’enseignement et la quantité des cours sont parfaitement optimisées, ce qui m’a permis de suivre à la fois le cursus de l’École, mais également de débuter des études de droit à distance comme indiqué ci-dessus.
Pour répondre à la seconde partie de la question, il ne s’agit pas vraiment d’une anecdote, mais j’ai été marqué par un électif suivi en troisième année. Il s’appelait « Réalité de l’entreprise au cinéma ». Les éléments vus et appris durant cet électif m’ont été utiles, à plusieurs reprises, par la suite et pas uniquement d’un point de vue culturel, mais également de façon pratique au niveau professionnel. Jean-Luc Godard a dit qu’ « avec le cinéma, on parle de tout, on arrive à tout ». Cet électif en est la parfaite illustration !
- Avez-vous gardé le contact avec vos amis de promo ?
Trop peu à vrai dire. Le présent portrait sera peut-être l’occasion de renouer les liens !
- Quelles ont été les grandes étapes de votre carrière professionnelle ? Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Après avoir achevé mes années à l’IÉSEG par un stage au sein d’une étude d’Administrateur Judiciaire, j’ai été embauché au sein d’une autre étude d’Administrateur Judiciaire. J’y suis resté durant trois ans. En parallèle et en complément de mon Master Grande École, j’ai obtenu un second Master en droit des entreprises en difficulté (Master 2 appelé « ALED » ) à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. C’est un Master qui permet d’accéder à la profession d’Administrateur Judiciaire après la réalisation d’un stage, puisqu’il s’agit d’une profession réglementée.
Plus récemment, j’ai rédigé un ouvrage appelé « Faillite Football Club », paru le 9 juin dernier aux Éditions Spinelle.
Enfin, j’ai également la chance de dispenser des cours de droit auprès des étudiants de l’école REAL Campus by L’Oréal.
- Votre plus grande fierté professionnelle ?
C’est justement l’écriture de mon livre « Faillite Football Club ». D’abord, parce que ce livre est le fruit d’un travail exigeant, rigoureux et complexe. Ensuite, parce que cet ouvrage m’a permis de mêler mon expérience professionnelle et ma passion pour le football. Enfin, c’est une fierté dans la mesure où cet écrit est assez inédit. La faillite des clubs de football est, en effet, un sujet très peu traité. Surtout, celles-ci sont trop rarement appréhendées via un prisme juridique, comme je l’ai fait dans « Faillite Football Club ». Concrètement, dans cet ouvrage, j'explique ce qu’est la faillite d’un club de football, en :
- Abordant les notions juridiques qui l’entourent,
- Analysant certaines affaires récentes du football français (crise sanitaire, défaillance de Mediapro, procédures collectives de certains clubs, etc.),
- Formulant certaines propositions à l’effet d’améliorer le traitement des difficultés économiques et les procédures collectives des clubs de football.
Les supporters du SC Bastia et du RC Strasbourg, entre autres, pourront ainsi mieux comprendre ce que « leur club » a vécu lorsqu’il a fait faillite il y a quelques années. D’autres clubs ne sont pas allés jusqu’au dépôt de bilan, mais ont connu des difficultés ces dernières saisons. C’est ainsi que le traitement des difficultés de certains clubs, comme par exemple les Girondins de Bordeaux ou le RC Lens, est également décrypté. Au-delà du football, cet ouvrage peut donc permettre au lecteur de comprendre ce qu’est en réalité une faillite, à quoi elle renvoie, car ce terme est souvent galvaudé. On en revient aux mots de Godard sur le cinéma, mais cette fois, on les applique au football. À travers un objet aussi populaire et universel que le football, on peut, comme pour le cinéma, parler de tout et arriver à tout.
« Faillite Football Club » est disponible directement auprès de l’éditeur, sur les différentes plateformes comme la FNAC, et en librairie.
- Avez-vous un conseil pour la dernière promo ?
Mon conseil est simple : profitez pleinement des années que vous passerez à l’IÉSEG.
Cela implique de tirer parti de la qualité et de la diversité de l’enseignement, mais aussi du cadre et de l’environnement de l’École. Il s’agit d’exploiter « l’éclectisme » de l’École en somme. Cela peut permettre, à mon sens, à chacun de développer sa singularité ainsi que des qualités variées telles que la rigueur, l’altruisme ou encore une capacité à s’engager. D’ailleurs, on peut le constater en observant la grande diversité des parcours des diplômés de l’École. C’est probablement cela « devenir un acteur du changement pour une société meilleure ». Le pari de l’IÉSEG me semble donc réussi, il ne vous reste plus qu’à jouer le jeu !
- Une question ?
Comments0
Please log in to see or add a comment
Suggested Articles