[ACTU CARRIERE] - S'occuper de son bout de l'écharpe relationnelle
Jacques Salomé a coutume de parler d'écharpe relationnelle pour décrire de la relation entre 2 ou plusieurs personnes. Parfois nous rencontrons des difficultés à interagir avec quelqu'un, avec un groupe. Parfois on essaie beaucoup de choses. Il semble quelquefois que les choses nous échappent. Et si on en faisait trop? Si paradoxalement, il fallait faire le contraire de ce que l'on essaie voire ne rien faire et gérer pour soi le sujet tout simplement. Après tout, comme le dit Jacques, nous ne sommes responsables que d'un bout et un seul de l'écharpe. Lisez les 2 familles de conseils à tester si le coeur vous en dit:
- faire le contraire de ce que nous sommes naturellement enclins à faire et que nous avons déjà tenté, qui produit toujours les mêmes effets et ne résout rien: cela s'appelle en psychologie une intervention paradoxale;
- faire appel pourquoi pas à un médiateur: beaucoup de grandes entreprises se dotent de ces experts;
- reconnaître au moins pour soi la part juste de la personne en face même si elle ne le fait pas. Il faut être deux à reconnaître le problème pour le régler.
Justement, si vous vous sentez un peu seul dans la reconnaissance de votre problématique interpersonnelle, alors ce n'est pas grave. Vous avez encore les moyens d'agir:
- tenter le lâcher prise avec de la sophrologie ou de la méditation du type "just like me" ou autre que vous trouverez sur un support comme une application sur Appstore ou Google Play;
- s'offrir un livre de CNV - Communication Non Violente - (e.g. "Cessez d'être gentil, soyez vrai" de Thomas d'Ansembourg), voire un petit stage de CNV - http://nvc-europe.org/SPIP/ - où vous verrez que quand il semble impossible de faire une demande à l'autre en face, c'est à soi qu'il est toujours possible et souhaitable de le faire, du type: prendre soin de soi, s'offir un massage, aller voir une expo, s'autoriser à avoir des mauvaises pensées sur l'autre et les observer sans se juger... là encore lâcher prise. Om om om...
- ouvrir un carnet de kifs comme le suggère Florence Servan Schreiber et y consigner chaque jour 3 choses qui se passent bien dans le contexte où vous rencontrez la difficulté. Cet outil de psychologie positive permet de changer le regard sur un environnement difficile.
Encore et enfin, quand les choses nous dépassent, c'est peut-être que nous avons affaire à un os, un vrai et parfois à une personnalité difficile ou dangereuse. Pour le savoir, je vous conseille le très bon livre "Gérer les personnalités difficiles et dangereuses au travail" du psychanalyste Roland Guinchard que j'ai eu le plaisir de voir intervenir il y a 2 ans dans une animation en inter entreprise. Cela peut vous donner des clés pour agir ou pas en fonction des comportements que vous observez en face de vous.
Voilà, prenez soin de votre bout de l'écharpe!
Cyril Regourd - Consultant Carrière IÉSEG Network
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