[PORTRAIT] Jean Guillaume Karcher – Une opportunité à l’origine d’une carrière internationale
***English version below***
- Quel a été ton parcours à l’IÉSEG ?
Je suis rentré à l'IÉSEG après mon année de prépa commerce (qui n'était pas faite pour moi), j'ai été Président d'une liste BDS en première année (découverte de la politique), membre du BDE en deuxième année et je suis parti en Inde, en échange à Bangalore en troisième année. En quatrième année j'ai intégré la Junior Entreprise où j'étais responsable événementiel. J'ai eu la grande chance de faire un projet consulting dans une start-up du nord de la France en rentrant de Dubaï où j'avais travaillé 6 mois en césure. Puis j'ai fait mon stage chez Publicis.
- As-tu une anecdote à partager sur tes années IÉSEG ?
En rentrant de mon échange en Inde, ce qui m’a le plus marqué est le fossé qui est apparu entre mes amis restés en France et ceux qui avaient saisi la chance de partir à l'étranger. Pour moi, l’expérience de vivre dans une société différente de la nôtre est une véritable opportunité qui permet à chacun de grandir et d’avoir une meilleure compréhension et connaissance de soi. Notre vision du monde n'est pas unique, nos façons de faire ne sont pas les seules et il est extrêmement enrichissant d’être témoin de la manière de vivre d’autres cultures qui ont leurs propres habitudes et vérités.
- As-tu ressenti une « communauté IÉSEG » pendant ces années ?
Je ne suis pas resté en contact avec toutes les relations que j’ai pu développer à l’IÉSEG, mais j’ai encore une dizaine d’amis très proches, avec qui j'échange et sur qui je peux compter. Il y a également ceux avec qui je n’ai plus de contact mais sur qui je sais que je peux compter en cas de besoin et inversement. Et cela s'est déjà produit à Shanghai, Londres et Montréal.
- Quel est ton parcours professionnel depuis ta sortie de l’IÉSEG ?
Mon parcours professionnel a commencé avant l'IÉSEG. J'étais auto-entrepreneur pendant l'école et je travaillais avec une entreprise d'événementiel qui me sous traitait ses contrats. Après mon stage en communication j'ai essayé d'y travailler (heureusement ils ont refusé) et je suis ensuite parti travailler en Chine après un saut à Londres de 4 mois. J'étais sensé être acheteur du bureau d'achat. Mais le DG n'a pas renouvelé sa période d'essai et j'ai donc pris sa place deux mois après mon arrivée dans le pays. Reprendre une petite entreprise en sortant de l'école a été l'une des choses les plus difficiles et les plus enrichissantes que j'ai faite dans ma vie. J'ai réussi à multiplier le chiffre d'affaire, la marge et le nombre de clients pour rendre l'entreprise pérenne avec de nombreux champs de développement.
- Peux-tu nous parler de « Help Inspire Share Adventures », projet pour lequel tu relieras Tanger (au Maroc) et le Cap (en Afrique du Sud) à vélo pour soutenir des projets éducatifs en Afrique ?
HIS Adventures est une association qui a pour but de venir en aide à des projets éducatifs pour des pays dans le besoin. Nous pensons que l'éducation est un vecteur essentiel de développement social et économique de nos sociétés. Ces projets doivent être lancés, ou en phase de l'être, par des communautés locales pour les locaux. Notre action doit être ponctuelle en vue de rendre ces projets pérennes. Je vais réaliser la descente du continent en partant du nord et en passant par chacun de ces projets. L'idée est de rapprocher les communautés en présentant aux personnes qui nous viennent en aide les locaux que nous soutenons là-bas. Et bien entendu de partager un maximum cette aventure pour faire rêver un maximum de personnes.
- Un conseil pour la dernière promo ?
Pour moi, trouver un emploi et une entreprise, c'est avant tout la rencontre de deux personnes qui s'apprécient et pensent qu'ils vont pouvoir faire quelque chose ensemble. C'est aussi, mais surtout, savoir créer et saisir une opportunité. Vous cherchez un emploi ? Contactez tout votre réseau, sortez de chez vous, participez à des événements et travaillez (j'ai trouvé mon poste en Chine en travaillant dans un entrepôt de 6h à 13h30) pour gagner de l'argent et avoir un bon rythme.
Mais surtout - et avant toute chose - gardez le sourire, la confiance en vous et continuez de vous lever chaque matin en vous disant "aujourd'hui je trouve le travail de mes rêves".
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- Tell us more about your academic career at IÉSEG.
I entered IÉSEG after doing a preparatory class in trade (which really wasn't for me). During my first year, I was President of a BDS [Sports Bureau] list (introduction to politics) and I was a member of the BDE [Students Bureau] during my second year. In third year, I left for a student exchange in India, in Bangalore, and during my fourth year, I joined the Junior Enterprise [Junior Company] as event manager. I had the amazing opportunity of working on a consulting project in a start-up in the north of France when I came back from Dubai where I had worked for 6 months as part of my gap year. Then I did my internship at Publicis.
- Any striking anecdote to share about the time you spent at IÉSEG?
What struck me most when I came back from my student exchange in India was the huge difference that arose between my friends who had stayed in France and those who had seized the opportunity to go abroad. I believe living in a different culture is a real chance, a unique experience that allows you to grow up and acquire a better understanding and awareness of yourself. Our vision of the world is not unique, our ways are not the only ones and it is extremely enriching to witness the way other cultures live, to discover their habits and truths.
- Did you feel part of a “IÉSEG community” during these years?
I've not stayed in touch with all the people I met at IÉSEG but I still have about ten very close friends; we're often in contact and we can rely on each other. There are also those I'm no longer close to but who can be counted on when needed and vice versa. This already happened in Shanghai, in London and Montreal.
- Can you tell us more about your career since leaving IÉSEG?
My career actually started before IÉSEG: I was self-employed in parallel to my studying at IÉSEG and I worked with an event company which outsourced its contracts to mine. After my communication internship I tried to work there (luckily, they refused). I then spent 4 months in London before leaving for China. My initial position there was buyer for the Purchasing Office, however, the managing director didn't renew his probation period, so I took over his position two months after setting foot in the country. Taking over a small business just after graduating was one of the most difficult and rewarding things I did in my life. I managed to multiply the turnover, margin and number of customers, and left a sustainable business with many development prospects.
- Can you tell us more about "Help Inspire Share Adventures", the project for which you will cycle from Tangier (Morocco) to Cape Town (South Africa) to support educational projects in Africa?
HIS Adventures is an organization supporting educational projects for countries in need. We believe education is an essential vector for the social and economic development of our societies. These projects will be initiated, or are in the process of being initiated, by local communities for local populations. Our action must be occasional in order to support the sustainability of these projects. I'm going to cycle through the continent, starting in the north and stopping through each of these projects. The idea is to bring communities together by presenting the local populations we support there to the people who help us. And, of course, to share this adventure as much as possible to help as many people as possible to dream and be inspired.
- Any advice to give to the latest graduates?
For me, finding a job and a company is first and foremost the meeting of two people who appreciate each other and think they will be able to do something together. It is also, and above all, knowing how to create and seize an opportunity. You're looking for a job? Reach out to your entire network, get out, attend events and work to earn money and keep a good pace (I found my job in China while I was working in a warehouse from 6 am to 1:30 pm). But above all, keep smiling, trust yourself and keep getting up every morning saying "today is the day I find my dream job".
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