Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

[PORTRAIT] Viktoria Gunnarsson – La combinaison d’une carrière professionnelle avec une vocation associative

Portrait

-

03/04/2018

***English version below***

- Quel a été ton parcours à l’IÉSEG ?

J’ai rejoint l’IÉSEG Lille en 2011 après avoir passé mon baccalauréat au lycée français de Shanghai. Mes parents étant expatriés, j’avais très peu vécu en France. Pourtant, c’est dans le Nord que j’ai décidé de poser provisoirement mes valises, région que je ne connaissais que par le célèbre film "Bienvenue chez les Ch'tis". J'intègre le bachelor en anglais suivi d’un Master en Ressources Humaines dans l’optique de faire de la formation. J’ai toujours mis les relations humaines au cœur de ce que je faisais et je suis passionnée par le développement personnel, la capacité d’évoluer et d’apprendre en continu. 

J’ai eu la chance de partir deux fois en échange (1 an au Pérou et 6 mois en Inde). Ces séjours m'ont permis de réfléchir au sens que je souhaitais donner à ma vie, dans quel monde je souhaitais vivre... J’y ai aussi découvert l’entrepreneuriat social qui me réconcilie avec la notion de « business ». Il est en effet possible de placer l’efficacité économique au service de l’intérêt général.  Le profit peut être un moyen et non une fin en soi. A mon retour d’échange, j’ai participé davantage à la vie associative de l’IÉSEG en rejoignant TEDx et Impakt Makers, deux associations qui étaient en lien avec mes convictions et ma volonté d’inspirer et sensibiliser les étudiants à des causes, des sujets et des projets innovants. 
 
Après une année de césure chez Adeo (entreprise internationale de 15 enseignes dont Leroy Merlin), pendant laquelle je monte un projet de développement des talents au sein de la DRH du Groupe avec Paul LeCoz et Mélanie Sotty (2 étudiants de l’IÉSEG), je décide de me mettre en binôme avec Mélanie pour faire mon mémoire sur la création de valeur sociale des entreprises dans leur écosystème. Nous partons faire une expédition en vélo à la rencontre d’entrepreneurs sociaux en France. Et ce n’est que 1 600 km plus tard que j’ai LA révélation sur mon avenir professionnel : travailler dans une structure qui me permette d’allier mes compétences acquises en école de commerce et mon engagement pour améliorer la société. Je souhaite faire ma part pour améliorer le monde d’aujourd’hui. 

Ces 5 années ont été remplies de cours et de projets, mais surtout d'un environnement propice au développement personnel et à la construction de mon parcours professionnel. 


- As-tu ressenti une « communauté IÉSEG » pendant ces années ?

Je me suis sentie faire partie de la communauté notamment en association ou en participant à des événements de l’école : conférences, remise du prix ICOR, Université détox, Jury des oraux… J’y ai rencontré des amis que je garderai pour la vie ainsi que des professeurs inspirants. Aujourd’hui je suis encore de près ce que fait l’IÉSEG. Je suis très attachée à cette école qui m’a permis de faire mon chemin. C'est plus qu'une simple école de commerce, c'est une école de vie qui forme les acteurs du changement ! 

- Quel est ton parcours professionnel depuis ta sortie de l’IÉSEG ? 

J'ai fini l’IÉSEG avec un stage pas comme les autres chez Vendredi (start-up sociale) qui a débouché sur un CDI. Mon stage était un stage partagé : je passais 4 jours par semaine chez Vendredi en tant que responsable des partenaires entreprises, puis 1 jour par semaine en association. Ma mission en association était à la Croix Rouge, où je mettais en place un plan de formation pour les expatriés en zone de conflit. 

Mon stage terminé, j'ai été promue Chef des Opérations (COO) chez Vendredi. J’assure aujourd'hui le suivi opérationnel des stagiaires, des associations et des entreprises avec l'enjeu d’automatiser les tâches récurrentes grâce à la nouvelle plateforme et développer le concept chez les grands comptes. Je prends aussi le rôle de RH qui n’existe pas officiellement au vu de la taille de la structure et je manage au quotidien 2 personnes qui travaillent au sein de l’équipe opérationnelle. Ce qui me plait aujourd’hui dans mon poste c’est la proximité avec toutes les parties prenantes, la diversité des acteurs et des écosystèmes.

Je suis convaincue que les associations et les entreprises ont beaucoup à apprendre les unes des autres et qu’il y a de belles choses à faire ensemble. C’est la vision que nous souhaitons porter chez Vendredi. Notre mission : « Permettre au plus grand nombre de s’engager pour la société dans son travail. »

L’ambition est de transformer les façons de travailler. Nous aimerions que les personnes puissent faire un travail qui soit en ligne avec leurs convictions et leurs valeurs. Concrètement, faire un vendredi, c’est travailler 4 jours par semaine en entreprise et 1 jour par semaine (souvent le vendredi) en association. 
Le stagiaire reste payé à temps plein par l’entreprise. Aujourd’hui, nous développons également les jobs partagés : les salariés peuvent aussi lancer leur Vendredi. Il existe des formats/rythmes différents adaptés en fonction du métier. 
Pour plus d’informations ou pour lancer son Vendredi : vendredi.cc 

 

***

- What was your path at IÉSEG? 

I joined IÉSEG Lille in 2011 after obtaining my bachelor degree from the French high school in Shanghai. As my parents were expatriates, I had barely lived in France. However, I decided to settle temporarily in the north of France, a region that I only knew from the famous movie "Bienvenue chez les Ch'tis". I joined the Bachelor program in English followed by a Master in Human Resources with a view to providing training. I have always put human relationships at the heart of everything I’ve done and I’m really interested in personal development, the ability to evolve and learn continuously. 

I’ve had the opportunity to be part of the exchange program twice (1 year in Peru and 6 months in India). Those experiences abroad helped me define my purpose in life. In what kind of world did I want to live in? There I also discovered social entrepreneurship which reconciled me with the notion of “business”. It is indeed possible to put economic efficiency in the service of the common good. Profit can be a means not an end in itself. When I came back, I got more involved in IÉSEG community life by joining TEDx and Impakt Makers, two associations in line with my beliefs and my desire to inspire and raise awareness among  students on causes, issues and innovative projects. 
 
After my one-year-internship at Adeo (international company with 15 brands among which Leroy Merlin), during which I carried out a talent development project within the HRM of the Group with Paul LeCoz and Mélanie Sotty (2 IÉSEG students), I decided to work with Mélanie on my final thesis on how companies create social values within their ecosystem. So we decided to do a cycling expedition across France to meet social entrepreneurs. And it was only 1600 kms later that I had THE revelation regarding my professional future: I wanted to work in a structure where I could combine both my skills acquired in business school and my commitment to improving society. 
I would like to help improve today’s world. 
 
Those 5 years have been filled with courses and projects, but most of all provided a favorable environment for my personal development and helped me define my career path. 

- Have you felt the presence of a « IÉSEG community » during those years?  

I felt I belonged to the community when I joined the associations or when I participated in the school events : conferences, ICOR award ceremony, Université detox, Jury for oral exams…There I met friends for life and inspiring teachers. Today, I’m still closely following what IÉSEG does. I’m really attached to this school which helped me find my way. It is more than just a simple business school, it is a school of life that trains changemakers!


- What has been your career path since your graduated from IÉSEG? 

I finished IÉSEG with an internship like no other at Vendredi (social start-up) which led to a permanent contract. My internship was a shared internship : I spent 4 days per week at Vendredi working as Business Partner Manager, and 1 day per week in an association. I worked at la Croix Rouge, where I prepared training plans for expatriates living in conflict zones.

Once my internship was over, I have been promoted Chief Operating Officer (COO) at Vendredi. Today I am responsible for operational supervision of interns, associations and companies with the challenge to automate recurrent tasks thanks to the new platform and develop the concept within key accounts.  
I also take the role of HR which does not officially exist given the size of the structure and I manage 2 employees on a daily basis who work among the operational team. What I really like in my job today is the proximity with all parties involved, and the diversity of actors and ecosystems. 

I am convinced that associations and companies have much to learn from one another and many great things can be built together. That’s our vision at Vendredi. Our mission: “ Enabling as many people as possible to become involved in society  while working.”

The ambition is to change our ways of working. We would like people to be able to do a job in line with their beliefs and values. Specifically, to do a Friday means working 4 days a week in a company  and 1 day a week (Friday usually) in an association. The intern is still paid full time by the company. 
Today, we also develop shared jobs : employees can also launch their own Friday. There are many different formats / paces depending on the job. 


For more information or to launch your Friday: vendredi.cc

J'aime
99 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Portrait

[PORTRAIT] - Alexandra HURAUX - Un tour du monde sans avion

CT

Charlotte TARDIVEAU

08 octobre

3

Portrait

[PORTRAIT] Gaël MARQUILLY - Voyager enseigne la tolérance !

CT

Charlotte TARDIVEAU

03 septembre

Portrait

Charles Everaere et Aurélien Maillet - Au coeur de la Junior Entreprise

CT

Charlotte TARDIVEAU

01 juillet

2