[PORTRAIT] Gaël MARQUILLY - Voyager enseigne la tolérance !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis Gaël Marquilly, j’ai 45 ans, diplômé de l’IÉSEG en 2002. J’ai eu la chance de rencontrer ma femme à l’IÉSEG, nous sommes mariés et nous avons 3 enfants de 15, 12 et 9 ans. Nous sommes tous les 2 originaires du Nord. Un grand classique !!
Quels souvenirs gardez-vous de vos études à l’IÉSEG ? Une anecdote qui vous a marqué pendant vos études ?
Je garde le souvenir d’une ambiance studieuse et sportive, exceptionnellement, nous posions nos crayons pour relâcher la pression lors des soirées IÉSEG. Nos promotions étaient à taille humaine, une centaine d’étudiants par promo, nous étions soudés dans les moments de révision comme dans les compétitions sportives.
Un des meilleurs souvenirs reste le 1er titre de champion de France de football à Nice en 2000, jamais nous n'avions imaginé pouvoir gagner. Match après match, nous nous sommes retrouvés en finale, des supporters ont fait le déplacement à Nice même Jean Philippe Ammeux s’est déplacé et nous avons gagné!
Avez-vous gardé le contact avec vos amis de promo ?
J’ai gardé énormément de contact avec mes amis de promo, je remercie l’IÉSEG pour ces 5 années d’études qui m’ont permis de rencontrer des personnes que je côtoie toujours et que j’estime beaucoup.
Quelles ont été les grandes étapes de votre carrière professionnelle ? Où en êtes-vous aujourd’hui ?
J’ai commencé ma carrière professionnelle chez EDF à Paris, 3 ans à Saint Mandé puis 3 ans au siège avenue de Wagram en consolidation. Je suis ensuite parti chez Decathlon: 2 ans au siège dans l’équipe consolidation, 4 ans à Budapest comme directeur financier de la Hongrie, puis de la Hongrie et de la Croatie (Zagreb). Retour en France en 2015, après quelques évolutions au sein de l’équipe finance France, je suis devenu le directeur financier de la France pour Decathlon (activité retail) pendant 3 ans.
Nous avons eu envie de repartir, nos enfants étaient encore jeunes et j’ai accepté le poste de directeur financier en Afrique du Sud, 3 années dont la dernière avec des déplacements au Congo (Kinshasa) dont j’ai pris la direction fiancière lors de ma dernière année d’expatriation.
Nous sommes revenus à Lille depuis un an maintenant et je suis le leader du contrôle de gestion pour le Groupe Decathlon pour l’activité retail.
Budapest, Afrique du Sud, vous avez beaucoup bougé dans le cadre de votre travail. Comment s’est déroulé l’expatriation et l’adaptation en famille, avec des enfants ?
Quelles sont les difficultés qui peuvent être rencontrées ? Culturelles, administratives, familiales… ?
Nos 7 années d’expatriation ont été des expériences extrêmement enrichissantes, d’abord d’un point de vue professionnel: le métier de directeur financier est le métier le plus passionnant en finance chez Decathlon: membre de comité de direction, responsable de tout le périmètre finance et manager et en totale autonomie sur un pays.
Ensuite d’un point de vue familial, les villes dans lesquelles nous avons vécu étaient incroyables (Budapest et Johannesburg) et nous les avons vécues à des périodes idéales pour nous comme pour nos enfants.
Avec des nouveaux nés, Budapest était une destination idéale: proche de Lille et magnifique.
Avec des enfants plus âgés, Johannesbourg et les voyages en Afrique du Sud nous convenaient parfaitement! Nous avons pu en profiter un maximum.
Nous avions à cœur de faire rencontrer d’autres personnes, d’autres cultures, d’autres façons de penser à nos enfants.
Avez-vous des conseils à partager à ceux qui envisagent de sauter le pas ?
2 conseils à partager, le plus important: la décision d’expatriation se prend à 2, le/la conjoint(e) écrit aussi une parenthèse lors de l’expatriation, j’ai eu la chance d’avoir une femme qui était motivée pour nos 2 expatriations, elle était prête à sacrifiée sa carrière professionnelle pour partager ces expériences de vie.
Le 2eme est plus personnel: essayez de revenir là où vous souhaitez vivre avant l’adolescence de vos enfants.
Nous sommes tous les 2 originaires de Lille, je souhaitais que les racines de mes enfants soient lilloises, qu’ils trempent le Maroilles dans la Chicorée au petit déjeuner!
Je souhaitais revenir à Lille avant l'adolescence de nos enfants, période pendant laquelle se crée les 1ères amitiés. Nous avons eu l’opportunité de partir en Colombie, au Brésil mais nous avons préféré le Nord! Au plus près de ma famille et de mes amis.
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