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Originaire de l’Ile Maurice, Anaïs Veerapatren réalise un MIB (Master in International Business) à l’IÉSEG dont elle a été diplômée en 2014. Découvrons ensemble son parcours…
- Pourquoi avoir choisi de réaliser ton MIB en France ?
Il me paraissait pertinent de compléter une formation en commerce international dans un autre pays afin de m’acclimater à un environnement différent. Après avoir étudié en Inde et travaillé aux Etats-Unis, j’avais envie d’une expérience en Europe. J’ai choisi la France car c’est un pays que je connaissais et aimais déjà.
- Comment as-tu eu connaissance de l’IÉSEG ?
Via l’école dans laquelle j’ai étudié en Inde, le St Joseph College, qui proposait à l’époque un programme d’échange avec l’IÉSEG.
- As-tu ressenti une « communauté IÉSEG » pendant ces années ?
Absolument ! Au-delà de mes amis de promo que je vois régulièrement et qui font partie intégrante de ma vie, c’est surtout la fraternité que je ressens lorsque je rencontre un autre IÉSEG, indépendamment de l’âge ou de la nationalité. Je participe souvent à des afterworks IÉSEG quand je voyage. Et concernant l’IÉSEG, je suis ponctuellement sollicitée sur des ateliers, salons ou événements avec les étudiants.
- Quel est ton parcours professionnel depuis ta sortie de l’IÉSEG ?
Mon parcours est simple et peu extravagant. J’ai intégré Cooptalis en 2013 dans le cadre de mon stage de fin d’étude en tant que Consultante en recrutement. Ce stage a abouti sur un CDI. Je suis depuis l’an dernier Responsable du Développement International au sein de la structure. Ce poste consiste à identifier et développer des pays sur lesquels nous recrutons ou plaçons des talents.
- A ton avis, quelles sont les démarches ou les techniques importantes à connaître pour réussir sa recherche d’emploi et de stage ?
Il est important d’avoir un projet professionnel bien défini et des ambitions claires avant de se lancer dans une démarche de recherche. Une fois que cela est fait, je conseille une veille constante sur les réseaux sociaux, réseaux étudiants et autres plateformes de communication adaptées. Pas nécessaire de s’y prendre très à l’avance mais plutôt raisonnablement à l’avance. L’entreprise risque de se désintéresser si le délai d’intégration du candidat est trop long. Lors de l’entretien, stage ou emploi, le défi est de réussir à convaincre l’employeur que vous serez un atout au sein de son entreprise.
- L’importance du réseau ?
Je dois au réseau de vraies opportunités professionnelles et une vie sociale tellement plus épanouie grâce aux fréquents events organisés par l’IÉSEG Network comme les dégustations de vins/ rhums, les cours de cuisine ou les dîners entre diplômés. Toutes ces rencontres et ces évènements à travers le globe avec uniquement comme carte de visite son école, ça n’a pas de prix !
- Peux-tu nous raconter une anecdote qui t’a marquée ?
L’anecdote à laquelle je pense souvent quand je parle de mon passage à l’IÉSEG est le manteau blanc neige qui m’arrivait au genou et que j’avais gardé d’un voyage dans les montagnes en Chine. Je l’ai pris dans mes bagages car on m’avait dit qu’il faisait froid par ici. On me voyait arriver à des kilomètres ! J’étais frigorifiée à Lille en sortant de mon île Maurice. Heureusement que l’être humain s’adapte.
***
Native from Mauritius, Anaïs Veerapatren completed her MIB (Master in International Business) and graduated in 2014. Let's find together more about her experience...
- Why did you choose France to complete your MIB?
It seemed relevant to add an international business training in another country to adapt myself to a different environment After studying in India and worked in United-States, I decided to do this experience in Europe. I chose France because I already knew this country and I liked it.
- How did you hear about IÉSEG?
Through the school I studied in when I was in India, the St Joseph College, which was offering an exchange program with IÉSEG at that time.
- During those years, did you feel the "IÉSEG community"?
Absolutely! Apart from my classmates, who I see regularly and are an integral part of my life, it is especially about the fraternity that I feel when I meet another IÉSEG, regardless of their age or their nationality. I often take part in IÉSEG afterworks when I am on a trip. And concerning IÉSEG, I am occasionally asked to participate in workshops, fairs or events with the students.
- What did you do after graduated from IÉSEG?
My path has been simple and not too extravagant. I joined Cooptalis in 2013 as part of my internship as a recruitment consultant. This internship led to a permanent contract. Since last year, I have been responsible for international development within the current structure. This position involves identifying and developing countries in which we recruit or place talent.
- In your opinion, what are the most important steps or techniques to know in order to succeed in your job & internship search?
It is important to have a well-defined professional project and clear ambitions before launching into a given research. Once that is done, I advise constant monitoring on social networks, student networks and other suitable communication platforms. No need to rush into it but rather advance steadily. A company may lose interest if the period of integration of the candidate is too long. During the interview, internship or job, the challenge would be about convincing the employer that you will be an asset for the company.
- The importance of the network?
I owe the network some true professional opportunities and a really busy social life thanks to IÉSEG Network's events such as wine and rhum tasting, cooking classes or dinner between alumni. Having meetings and events around the globe with your college’s name as the only business card is priceless!
- Can you share with us any anecdote that struck you?
The anecdote that normally crosses my mind when talking about my time at IÉSEG is the snow-white coat up to the knee that I had kept from a trip in the China's mountains. I took it with me because I was told that it was cold in Lille. They could see me from miles away! I used to freeze in Lille provided I come from Mauritius. Fortunately, the human being adapts :)
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