[PORTRAIT] Camille Leclerc (Grande École 2017) - Le cinéma pour vocation
- Présente-toi en quelques mots
Rentrée à l’IÉSEG en 2010, j’ai choisi le master Finance pour sa qualité, tout en suivant de nombreux cours de marketing en parallèle. Ces choix m’ont naturellement amené à réaliser mon mémoire en marketing sur l’avenir du streaming dans le milieu musical. J'ai en effet toujours été passionné par la musique et j'ai d'ailleurs fait mon stage opérationnel pour le label Believe Recordings. À la sortie de l'IÉSEG, j'ai travaillé deux ans dans l'événementiel sportif puis dans la création de contenus en agence marketing. Aujourd'hui, je suis à mon compte et je m'efforce de devenir scénariste/réalisateur professionnel.
- Quels souvenirs gardes-tu de tes études à l’IÉSEG ?
Mon année d'échange à Suwon (Corée du Sud) dans l'université d'Ajou restera gravée à jamais dans ma mémoire. Parmi tout ce qui m’a marqué, je retiens essentiellement la découverte d'une culture complètement différente et un voyage au bout du monde à seulement 19 ans. La rencontre d'autres étudiants tous bien plus âgés que moi venant d'Europe, d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique a également été incroyable. À cela s’ajoute mes progrès en anglais et la maturité acquise grâce à ces expériences. En résumé, une expérience inoubliable.
D'ailleurs je tiens à rassurer les nouvelles promotions. Mon niveau d'anglais était proche de 0 en arrivant à l'IÉSEG, en témoigne un mail que j'ai envoyé à Mandy Manners en première année. Mes trois mots de vocabulaire et mon approximation dans la conjugaison ont dû la faire déprimer à l'époque. Toutefois aujourd'hui je peux travailler dans un environnement anglophone sans aucun problème. Au niveau de l'accent par contre, c'est autre chose...
- As-tu gardé le contact avec tes amis de promo ?
Bien sûr ! De nombreux, que je vois encore souvent et avec qui je suis très proche ! On a célébré avec certains d'entre eux nos 10 ans d'IÉSEG l'année dernière. Je suis l'évolution de l'École de près mais je n'ai pas gardé de contact direct avec l'administration.
- Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière professionnelle ?
L’étape décisive de ma carrière a été d’avoir pris le risque de changer radicalement de secteur, sans formation. Je suis passé de l'agence de marketing "Dentsu Aegis Network" à scénariste et réalisateur indépendant. En apprenant seul et en essayant de se créer un réseau sans contact, on se rend compte de l'aide que peut apporter une formation comme celle de l'IÉSEG ainsi que l'expérience en entreprise. Le contact humain est plus simple. On est multitâche et peu effrayé par l'organisation de gros projets. On s'adapte facilement. Bref, on s'intègre dans un nouveau secteur plus rapidement.
- Ta plus grande fierté professionnelle ?
Il y a eu mon embauche à la fin de mon premier stage chez "Seaters", une entreprise Belge proposant une solution digitale pour remplir les stades. J'ai créé le siège français à Paris avec eux.
Cependant ma plus grande fierté est la réalisation de mon premier court métrage sans avoir fait d'étude de cinéma ou sans avoir mis un pied auparavant sur un plateau de tournage. Il a les défauts d'une première réalisation. Toutefois grâce à de nombreuses formations et à ma participation à de nombreux autres tournages, je sais désormais comment ne plus reproduire ces erreurs.
D’ici quelques temps, ma plus grande fierté deviendra sans aucun doute mon second court métrage de 30 min, tournage prévu le 23 octobre. Si vous voulez en avoir un aperçu et, pourquoi pas, me soutenir financièrement, voici le lien : https://fr.ulule.com/lair-de-rien/
- As-tu un conseil pour la dernière promo ?
S'investir dans des associations. Je ne l'ai pas forcément fait car je ne me voyais pas rentrer dans une liste BDE mais il y a de nombreuses associations et la variété ne manque pas ! Si toutefois, vous ne trouvez pas votre bonheur, rien ne vous empêche de la créer ! Si je devais refaire mon cursus aujourd'hui, je rejoindrais sans hésitation l'IÉSEG Radio. Pour créer des playlists, apprendre à gérer le podcast, créer des émissions de divertissement, de culture ou encore s'occuper du travail de post-production. Évidemment je pense que je ferais aussi beaucoup de choses liées à la réalisation car c'est le métier que j'essaie d'exercer aujourd'hui. L'avantage des études de commerce, c'est qu'elles nous forment à nous adapter à tous les secteurs. On peut bien sûr travailler en audit à la sortie de l'IÉSEG mais on peut aussi s'épanouir dans d'autres passions, comme le cinéma.
- Quel est ton projet en cours ?
Je réalise mon deuxième court métrage de 30 minutes le 23 octobre prochain. J'ai écrit le scénario et je vais également le réaliser. C'est un drame d'anticipation. Voici son synopsis. "Paris - 2073 - Luna, 73 ans, se sent terriblement seule dans un monde surpeuplé qui la dégoûte. La surpopulation est telle que l’espace vide est devenu une denrée rare et sa grande boutique familiale, un objet de convoitise pour les promoteurs. Malgré sa pauvreté, Luna refuse en bloc de vendre sa boutique car elle y conserve tous ses souvenirs de famille. Jusqu'au jour où on lui fera une offre d'achat qu'elle ne pourra pas refuser."
L'équipe qui m'accompagne sur ce projet est une équipe d'étudiants ou de personnes sortant de leurs études. Nous cherchons des financements en plus des subventions. Si jamais vous voulez m'aider à toucher du doigt mon premier vrai grand projet professionnel, vous pouvez nous soutenir via ce lien : https://fr.ulule.com/lair-de-rien/
Une question? Contactez Camille: kmille.leclerc@gmail.com.
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