- Présente-toi en quelques mots
Je m’appelle Charles Devaux, j’ai 35 ans, je suis cofondateur et directeur commercial de CustomsBridge.
J’ai rejoint l’IÉSEG en 2005, diplômé en 2011 avec une césure de six mois et une spécialité finances de marché.
Durant mon parcours à l’IÉSEG, j’ai eu la chance d’étudier un an aux Philippines et six mois en Slovénie. L’expérience aux Philippines était incroyable. Débarquer à 20 ans à Manille seul et sans logement, je peux vous dire que ça vous transforme. D’ailleurs ma maman dit souvent qu’elle a laissé son garçon partir et qu’elle a retrouvé un homme.
- Quels souvenirs gardes-tu de tes études à l’IÉSEG ? Que des bons !
D’abord l’intégration évidemment
J’ai d’ailleurs rencontré dès ce premier jour un de mes amis les plus fidèles (il se reconnaîtra sûrement !)
Évidemment, la multitude de projets de groupe qui vous apprennent à vous adapter aux disponibilités, compétences, mais surtout aux caractères de chacun ! Il a parfois fallu composer avec des personnalités qui semblaient incompatibles et je trouve que l’agilité et l’adaptabilité font vraiment partie des compétences que j’ai pu acquérir durant mes études à l’IÉSEG grâce à cette gestion de projets.
Le gala également : voir son école complètement transformée en énorme boîte de nuit et faire la fête dans la salle où tu as habituellement tes TD compta c’est plutôt atypique !
Sans oublier, bien sûr, notre directeur de l'époque, Jean-Philippe Ammeux, notre George Clooney à nous, qui savait nous transmettre son ambition et sa motivation tout en restant humble (je pense à son stand à la braderie de Lille par exemple)
- Une anecdote qui t’a marqué pendant tes études ?
J’en ai plein mais si je ne dois en retenir qu’une je dirai celle-ci :
Le fameux 9 (🥚)-0 :
En première année, j’ai rejoint l’équipe B du Foot IÉSEG et pour la coupe de France nous avions eu un tirage compliqué : déplacement à Reims pour y défier l’équipe A de l’ESC, parmi les favorites de la compétition.
Résultat : un aller-retour de 4h pour une défaite sans appel 9-0.
Le PIB s’en était amusé et avait titré : « vous ne vous vous trompez pas ceci est bien un œuf ». On s’était bien fait chambrer dans la foulée mais c’est aussi ça l’esprit du PIB !
- As-tu gardé le contact avec tes amis de promo ? avec l’École ?
Complètement.
Le noyau dur de mes amis a fait l’IÉSEG et on se voit régulièrement que ce soit à Lille, Paris ou même en Martinique. Dès que je suis sur Paris par exemple, j’en profite pour me faire héberger chez l’un d’entre eux. C’était encore le cas cette semaine.
J’essaie de participer au moins une fois par an aux événements (très sympas d’ailleurs) organisés par IÉSEG Network et j’ai également eu la chance de bénéficier des échanges au sein du groupe IÉSEG carrière à l’époque où je souhaitais repenser mon projet professionnel.
Par ailleurs, il y a quelques années j’ai participé à deux jurys pour l’intégration de la nouvelle génération d’étudiants et j’avais été impressionné de ce qu’avaient déjà vécu certains candidats à 17 ans !
Enfin, j’ai toujours contribué à recommander les profils IÉSEG dans les différentes entreprises par lesquelles je suis passé et continue régulièrement à publier des offres.
- Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière professionnelle ? Où en es-tu aujourd’hui ?
Avec mon diplôme spé finances en poche, je cherchais à effectuer mon stage de fin d’études à l’étranger. Grâce à la mise en relation d’un autre étudiant IÉSEG (la reco y’a que ça de vrai !), j’ai fait mon stage de six mois + VIE chez Natixis Global Associate au Luxembourg.
J’ai ensuite passé cinq très belles années chez illicado, le leader des cartes cadeaux multi-enseignes : trois en tant que commercial et deux ans en tant que chargé de développement de partenariat.
Au bout de cinq ans, le projet d’expansion internationale qui m’attirait a été mis en stand-by et j’avais envie d’entreprendre mais sans idée précise.
J’ai donc pris le temps de me poser les bonnes questions et cela a découlé sur un projet entrepreneurial ambitieux dans ma passion qui est le football. Avec la crise sanitaire, ce projet n’a malheureusement pu aboutir.
C’est à ce même moment qu’en juillet 2020 j’ai été contacté par Alacrité France, un incubateur start up studio basé à Lille Europe pour intégrer, en tant que co-fondateur et Directeur Commercial, un projet d’entreprise dans le secteur de la douane.
Le concept m’a tout de suite plu et j’ai rejoint l’aventure des innov’acteurs de la douane chez CustomsBridge. Notre mission ? Rendre la douane compréhensible et accessible à tous les acteurs du commerce international grâce à une solution SaaS de classification douanière agrémentée d’Intelligence Artificielle. Le mois prochain, nous soufflerons notre deuxième bougie avec des projets plein la tête et des perspectives de business ambitieuses.
- Ta plus grande réussite / fierté professionnelle ?
Plus qu’une fierté, un épanouissement personnel et professionnel à la fois : Pitcher devant les directeurs des plus grandes maisons retail de France à l’occasion du salon SITL à Paris.
L’objectif ? Présenter mon entreprise CustomsBridge et convaincre du caractère innovant de notre solution de classification douanière.
Notre équipe a remporté le start-up contest ce qui a découlé à un rayonnement médiatique important notamment une invitation dans la matinale d’Europe 1.
Me faire interviewer sur une des radios nationales les plus importantes a été une réelle fierté. Une fierté personnelle, familiale mais également professionnelle, puisque cette émission nous a ouvert certaines portes et a permis d’asseoir notre notoriété et crédibilité sur le marché.
- As-tu un conseil pour la dernière promo ?
Osez ! Prenez des risques et n’ayez pas peur de faire des virages à 180 degrés dans vos évolutions de carrière. Sachez vous remettre en question et lancez-vous dans ce qui vous passionne sans avoir peur de l’échec. Et bien sûr entretenez votre réseau.
Contact :
Phone : + 33 7 80 91 51 82
E-mail : cdevaux@customsbridge.fr
Website : https://customsbridge.fr/
LinkedIn : @charles-devaux59
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