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[PORTRAIT] Laureen ESMANGART (IÉSEG 2013) – A l'origine une passion, aujourd'hui une carrière !

Portrait

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31/01/2019

***English version below*** 

  • Quel a été ton parcours à l’IÉSEG ?

Mon parcours IÉSEG a commencé en 2008. Pour la petite histoire, j’avais initialement privilégié l’ESSCA, pour sa localisation et son réseau d’entreprises. Cependant, suite à un refus de leur part, mon choix s’est porté sur l’IÉSEG et je n’ai aucun regret d’avoir rejoint le Nord! 
J’ai découvert une ville étudiante et dynamique ainsi qu’une école en plein développement, aussi bien au niveau des universités partenaires à l’étranger, de la vie associative, que des choix de filières. Je suis aussi arrivée au moment où le campus de Paris ouvrait. 

Je me suis investie au sein de la Junior Entreprise avec un groupe d’amis. Je gérais la communication au sein de l’École et auprès des entreprises. J’ai également eu la chance de faire partie de l’équipe du Printemps de L’entrepreneuriat pour mon projet Co.

Pour mes stages, je me suis vite dirigée vers le domaine du transport aérien. J’ai fait un premier stage dans une filiale d’Air France au sein du service revenue management / pricing. 
J’ai également fait mon mémoire dans ce secteur, sur la restructuration des filiales régionales d’Air France et mon stage de fin d’études au sein de IATA (association internationale du transport aérien) à Montréal. 

J’ai finalement eu la chance de partir un an et demi au total sur ma scolarité (1 an à Sherbrooke au Québec et 6 mois à Brisbane en Australie), mes meilleurs souvenirs d’études. Ces échanges permettent de s’ouvrir à d’autres cultures, manières de vivre et de créer des liens forts quand on se trouve à des milliers de kilomètres de chez soi et de ses repères. 

  • As-tu ressenti une « communauté IÉSEG » pendant ces années ? 

Oui, nous étions encore des petites promos « à l’époque » donc nous étions proches et nous nous connaissions bien, surtout après une semaine d’intégration bien orchestrée ! Ensuite, à la sortie de l’École, j’ai souhaité restée connectée via IÉSEG Network pour la richesse des événements organisés et le réseau que cela représente. 
Personnellement, j’ai également conservé de très bons amis de l’IÉSEG, que je rejoins d’ailleurs prochainement sur Lille pour m’y installer. Plusieurs d’entre eux y travaillent ou y sont revenus ! Ça n’est pas une légende on pleure en arrivant et en repartant! C’est avec nostalgie que je repasse boulevard Vauban à 2 pas de l’IÉSEG 10 ans plus tard ! 

  • Quel est ton parcours professionnel depuis ta sortie de l’IÉSEG ? 

Suite à mon stage chez IATA j’ai reçu une proposition de poste mais le service (facturation/finance) ne m’intéressait pas vraiment... J’ai donc choisi de revenir à Paris pour un poste qui s’ouvrait au sein de Transavia, la filiale low-cost d’Air France en plein développement. 
J’ai rejoint la petite équipe du « Revenue management/pricing ». J’y suis restée quelques mois et me suis aperçue que j’avais avant tout besoin d’un côté humain, avec plus de liens et moins de chiffres ! 
Mon goût pour la gastronomie m’a rattrapé à ce moment-là. Je me suis beaucoup renseignée sur les écoles hôtelières pour y faire un Master spécialisé et me rediriger vers l’hôtellerie/restauration. 
Cependant, une opportunité s’est présentée au sein de l’expérience client chez Transavia, où je suis finalement restée 4 ans. De chargée de service client, je suis devenue responsable du service, (gestion du centre d’appels, des réclamations, de l’ensemble des réseaux sociaux, expérience client à l’aéroport, refonte complète du CRM...) 3 ans plus tard. Ce fut ma plus riche expérience en termes de management (recrutement et management de 4 personnes) et de responsabilités (gestion de la e-réputation, budget...). 
Un an plus tard, mes vieux démons m’ont rattrapé ! J’ai lu un article sur l’ouverture de l’école Ferrieres (77), école spécialisée dans le luxe, la gastronomie et l’hôtellerie. En sortant des journées portes ouvertes, j’ai demandé un congé de formation à Transavia pour entreprendre une reconversion en cuisine (6 mois de formation pratique alliant cours et apprentissage dans les restaurants du château hébergeant l’école). Cela fait maintenant 2 ans que je me suis reconvertie, sans regret et avec des projets de création d’entreprise dans les années à venir je l’espère! 
Je travaille actuellement en tant que second dans une épicerie-bistro parisienne, restaurant privilégiant les circuits courts, la cuisine de saison et la mise en avant des producteurs avec qui nous travaillons sur l’épicerie. 

  • Un conseil pour la dernière promo ?

Allez vers ce qui vous passionne vraiment. C’est tellement important de se lever chaque matin sans avoir l’impression d’aller travailler. J’adorais mon métier chez Transavia et l’ambiance y était exceptionnelle mais si vous avez la chance d’allier votre passion à votre métier (car c’est un privilège j’en suis consciente), c’est la clé pour un épanouissement professionnel.  
« Oser » serait mon deuxième conseil. J’ai longtemps hésité à passer le cap de la reconversion, quitter mon confort de vie et des perspectives d’évolution intéressantes. C’est certainement le choix le moins sensé que j’ai fait mais je ne regrette rien. Je trouve mon quotidien moins monotone et c’est grisant d’aller vers un avenir professionnel certes moins « tout tracé » mais avec une multitude de projets possibles. 

  • L’importance du réseau ?

C’est essentiel de bien s’entourer quel que soit votre futur poste. Ne négligez jamais les relations professionnelles que vous aurez sur votre chemin, dès vos années à l’IESEG. Cette personne sera peut-être votre futur employeur, employé ou associé. Les recommandations que vous recevrez seront des atouts de poids pour vos futures embauches. Pour avoir recruté quelques personnes, après les classiques expériences passées et le parcours académique du CV, contacter les précédents managers du candidat reste un très bon moyen de se faire une première idée de la personne (rigueur, capacité d’apprentissage, adaptation, intégration dans les équipes etc.). Les recommandations renseignent sur le « savoir-être » (l’humain), ce qui reste selon moi indispensable au bon fonctionnement et à la performance d’une équipe, quel que soit le secteur d’activité d’ailleurs, aussi bien dans les cuisines d’un restaurant gastronomique que dans les bureaux d’une compagnie low-cost !

***

 

When a passion become a career!

  • Tell us more about your academic career at IÉSEG.

My academic career at IÉSEG began in 2008. On a side note, I was initially focused on ESSCA because of its location and network of companies. Because they rejected my application, I then turned to IÉSEG, and I have absolutely no regrets to have gone up to the "Nord" department!
I discovered a very dynamic student city as well as a fast-developing school, both in terms of foreign partner universities, community projects/extracurricular activities, and in the choices of academic pathways. I also got to IÉSEG right when the Paris campus opened. 

A group of friends and I got involved in the Junior Enterprise. I was in charge of communication within the School and with companies. I also had the opportunity of joining the "Printemps de L’entrepreneuriat" team [The Spring of Entrepreneurship] for my communication project.

I quickly went into air transport for my internships. I did a first internship in an Air France subsidiary within the revenue management/pricing department.
I also did my dissertation on this sector, studying the restructuring of Air France's regional subsidiaries, and my final internship was at IATA (International Air Transport Association) in Montreal. 

I finally had the opportunity of spending a total of a year and a half of my studies abroad (1 year in Sherbrooke, Quebec, and 6 months in Brisbane, Australia): my best memories of the times I spent studying. These student exchanges enable you to open to other cultures, to new ways of living and to create strong connections when you're thousands of kilometres away from your home and points of reference. 

  • Did you feel part of a “IÉSEG community” during these years? 

Yes, "at the time" we were still small year groups, so we were close and knew each other well, especially after a well-scripted introductory week! Then, when I left the School, I decided to stay in contact via IÉSEG Network for the richness of organized events and the network this represents. 
I've kept very good friends from IÉSEG, and for that matter I'm joining them in Lille where I'm moving soon. Many of them are working or have returned there! It's not a legend: you cry both when you get there and when you leave! Even 10 years later, I always feel nostalgic when I walk down the boulevard Vauban, close to IÉSEG! 

  • Can you tell us more about your career since leaving IÉSEG? 

Following my internship at IATA I was offered a position but I wasn't really interested in the department (billing/finance)... So, I chose to come back to Paris for a position that opened at Transavia, Air France's low-cost subsidiary, which was quickly expanding at the time. I joined the small team of revenue management/pricing. I stayed there a few months before I realized what I needed above all was a human dimension, with more interactions and fewer numbers! That's when my taste for gastronomy caught up with me. I did a lot of research on hotel management schools before doing a specialized Master and reinventing myself in the hotel/restaurant industry. 
However, an opportunity arose in Transavia's customer experience, where I ended up staying 4 years. From customer service manager, I became head of department (managing the call centre, complaints, all social networks, airport customer experience and the complete CRM redesigning...) 3 years later. It was my richest experience in terms of management (recruitment and management of 4 people) and responsibilities (management of the e-reputation, budget...). 
A year later, my old demons resurfaced! I read an article about the opening of the Ecole Ferrieres (in the "Seine-et-Marne" department, east of Paris), a school specializing in luxury, gastronomy and hospitality. At the end of the open day, I asked Transavia for a training leave in order to start a career change in cooking (6 months of practical training course combining theory and practice in the restaurants of the castle where the school is). It's now been 2 years since I changed careers, without any regrets, and hopefully with business creation projects in the coming years!
I'm currently working as a sous-chef in a grocery-bistro in Paris, a restaurant making local food networks and seasonal cuisine their first choice and putting the producers with whom we work for the grocery in the spotlight. 

  • Any advice to give to the latest graduates?

Do what you really love. It's so important to get up every morning without feeling like you're going to work. I loved my job at Transavia and the atmosphere was incredible, but if you have the opportunity of combining your passion with your occupation (I'm aware what a privilege that is), then that's the key to professional fulfilment.  
"Dare" would be my second advice. I hesitated for a long time before daring to change careers, leave my everyday comfort and interesting evolution prospects. Of all the choices I've made, that's probably the one that makes the least sense, but I have no regrets. My everyday life seems less monotonous and it's exhilarating to be heading towards a professional future that's certainly less "all planned out" but which has a multitude of possible projects, as long as you like what you're doing. 

  • How important is networking?

Being surrounded by good people is essential, regardless of your future position. Never neglect the professional relationships you encounter. This person may be your future employer or employee. The recommendations you'll get will be great assets for future employment. Having myself recruited a few people, I know that after the classical past experiences and academic career displayed in a CV, reaching out to a candidate's previous managers remains a very good way of getting a first impression of the person (rigour, ability to learn, adapt, integrate in teams, etc). Recommendations provide information on interpersonal skills, which remain essential for the proper functioning and performance of a team, regardless of the line of business, whether it's in the kitchen of a gourmet restaurant or in the offices of a low-cost company. 
 

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