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[PORTRAIT] Ophélie Glorieux - Une artiste dans l'âme

Portrait

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01/07/2021

- Pourquoi avoir choisi l’IÉSEG ?

Après avoir obtenu mon Bac C, maths & physique à l’époque, je ne savais pas vraiment vers quel parcours m’orienter. J’avais le sentiment de porter les œillères d’un chemin trop scientifique, qui manquait d’ouverture sur le monde. Je ne connaissais absolument rien à l’économie, à la politique, et c’est d’ailleurs ce que j’ai vendu à l’entretien d’entrée ! C’est lors d’un forum d’orientation que j’ai rencontré des étudiants IÉSEG pour la première fois. J’ai tout de suite été séduite par leur humour et leur sympathie. De plus, l’IÉSEG me semblait être un choix pertinent en grande partie grâce à la variété d’options que l’on avait une fois diplômé. Et c’est encore ce que j’en pense aujourd’hui.

- Quels souvenirs gardes-tu de tes études à l’IÉSEG ?

Nous étions aux prémices de l’informatique ! Je me souviens des lignes de programmation assez infâmes et de laborieuses mises en page, notamment pour le mémoire. Notre directeur, monsieur Bérard, arrivait en 2CV. Ma première année s’est déroulée au 60 boulevard Vauban, puis l’École a ensuite déménagé rue de la Digue… et en 3ème année, j’ai adoré présider l’équipe du PIB (journal interne), dans lequel je dispensais quelques réflexions envolées… et déjà, hé oui, quelques dessins hésitants !!! 

 - Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière professionnelle ? 

J’ai commencé par occuper des postes de contrôle de gestion, notamment chez Damart. J’ai beaucoup apprécié ce métier qui me donnait une vue globale sur une entreprise, et sur les effets de ses choix stratégiques. J’ai ensuite été consultante en SSII, la période était plus douloureuse, honnêtement. C’est ce constat d’échec qui m’a donné envie de changer de voie et devenir professeur des écoles. J’ai enseigné 5 ans, notamment en maternelle et CE1. Parallèlement, ayant appris à enseigner, j’animais des cours d’art et de dessin pour adultes. Cela m’a rappelé mon désir d’enfant : devenir illustratrice. J’ai commencé par publier quelques dessins sur Instagram, puis j’ai créé mon site… et je me suis lancée !!! 

  

- Tu es aujourd’hui artiste – dessinatrice – illustratrice, comment en es-tu arrivée à choisir cette profession ? 

J’ai encore du mal à qualifier mon statut de « profession » tant il tient de la passion. Un jour je me suis dit « c’est maintenant ou jamais » ! J’ai opéré en « glissement », c’est-à-dire que j’ai peu à peu monté mon projet… tout en lâchant progressivement mes occupations précédentes. Au départ, j’ai voulu mettre en avant un dessin au trait épuré, noir et blanc, montrant l’expression et les émotions de mes personnages. Je projetais d’illustrer des sites internet, des cartes de visite, des livres… A ma grande surprise, le monde de l’entreprise m’a rattrapée ! On m’a proposé un jour de faire de la facilitation graphique (dessin au marqueur sur fresque), la première fois, j’y suis allée au culot et sans filet !!! 

- Peux-tu nous en dire plus sur ton nouveau métier ?

J’interviens dans une pluralité de domaines et de milieux. Il y a toujours les dessins d’illustration pour ces sites internet, et pour le monde de l’édition. Je rencontre des maîtres yogis, des poètes, des spécialistes de la santé ou du développement personnel… Et parallèlement, j’interviens en facilitation graphique dans des structures, publiques ou privées, de toutes tailles ! Cela peut aller de l’affiche dessinée en direct lors de séminaires par exemple, ou du mind-mapping (cartes heuristiques), de l’accompagnement à la décision. J’ai même rendu un jour un rapport stratégique uniquement composé de propositions sous forme de mind-mapping ! Mon CV est aujourd’hui une carte graphique (visible sur mon site). Mes dessins servent autant à animer des groupes de parole en hôpital psychiatrique, qu’à accompagner des lycéens dans leur projet d’entreprendre, aider des structures à exposer leur identité, positionner leur stratégie… Dans l’ensemble, il m’importe que les projets qu’ils servent soient en accord avec mes valeurs. Je m’intéresse beaucoup aux nouvelles organisations, tournées vers l’humain : plus de libéralisme, décentralisation, travail en réseau, workshops… Je pourrais en parler des heures… 

- As-tu un conseil pour la dernière promo ?

Le diplôme IÉSEG est un atout formidable pour pouvoir justement se permettre de vivre tous ses rêves. Même en tant que dessinatrice, il me permet de créer tout en tirant parti de mes acquis en entreprise. Il faut garder l’esprit ouvert et ne pas se laisser enfermer dans une voie unique. Lorsqu’on souhaite changer, parfois radicalement, de métier, les postes précédents deviennent de futurs atouts, par synergie. 

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